Depuis deux décennies, les sociétés industrielles sont marquées par l’ampleur de la violence. Elle s’est propagée également même dans les stades, lieux supposés être par excellence l’endroit du ‘’ fair - play’’, ainsi que dans les enceintes éducatives traditionnelles. L’Algérie n’échappe pas à ces nouveaux fléaux sociaux, éminemment modernes : Cette violence, quelle soit dirigée sur soi ou contre les autres, recèle des traits communs : Ces fléaux sociaux sont tous liés à une image de soi négative et au manque d’estime de soi. Le rôle d’intégration sociale des A.P.S. est indéniable, comme système de règles et de canalisation des énergies, dans l’insertion de la jeunesse à risque. Pascal Duret et Muriel Augustini (1993) utilisent le terme ‘’ de vitamines sportives’’ qu’il faudrait donner aux jeunes en difficulté pour pallier à leurs carences.
Ainsi, le choix de l’A.P.S et celui du mode d’apprentissage sont déterminants pour augmenter l’estime de soi et ce, quel que soit le cadre qui est offert pour la pratique sportive ou les types de sports ; tous contribuent au bien-être de la personne.
Si en Europe, les A.P.S ont fini par embraser tous les secteurs de la vie sociale, éducative, culturelle, économique et politique qu’en est-il en Algérie ?
A travers une analyse symptomatique des modes de sociabilité des jeunes, nous verrons à travers le discours des jeunes y compris ceux ‘’ en difficultés’’, les représentations qu’ils se font de l’activité physique et sportive, selon leurs conditions de vie et le statut social des parents et ce qu’ils font réellement sur le terrain, en dehors des discours d’intention.
PR. Nadia Lallali( Yahia-Chérif)
Résumé de la communication, publié par International Sociology of Sport, http://issa1965.org/wp-content/uploads/2015/05/ISSA-2015-World-Congress-Book-of-Abstracts.pdf
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