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4 mai 2017 4 04 /05 /mai /2017 07:02

 

On sait ce qu'on a, mais on ne sait pas ce qu'on aura. J'aurais préféré le brillant Jean Luc Mélenchon, mais je crois qu'il n'y a plus le choix : c'est entre la peste et le choléra et ce dernier se soigne. Je ne dis pas que Macron est la panacée, mais l'un des deux va être Président et il s'avère qu'il est le moins pire,  eu égard du duel d'hier. il s' est montré serein et il sait où il va car son programme semble cohérent. Quant à Marie Le Pen elle cherche ses mots, avec un air méprisant et pompeux ; son projet est vide. Son seul programme est d'exclure les immigrés et ce qui est loin d'être la solution. Je reviens de Stirling, il n'y a pas d'étranger et peu d'habitants et pourtant il y a la crise. En ce qui concerne la monnaie, elle se mélange les pinceaux et on ne sait pas trop si elle va maintenir l'euro ou non puisqu'elle compte prendre son temps. De même pour la retraite à 60 ans qu'elle va proposer en fin de mandat !

 

Aucune voix ne doit se perdre car il y a un risque de faire porter l'autre. J'ai ma mère en France qui va devoir voter et elle attend par téléphone mon avis. Une décision doit être prise, cela ne sert à rien de faire l'autruche car l'abstention fait gagner l'autre; C'est exactement ce qui nous est arrivé en 1991 quand les démocrates se sont abstenus par leur silence et ont fait passer le FIS , le parti islamiste, pendant que leurs partisans faisaient du porte- à -porte: ils s'adressaient même aux personnes âgées en leur disant " votez FIS, votez 6 ". Le résultat, la plupart par la suite ont dû s’exiler ailleurs car il s'agissait de la perte de ce qu'il y a de plus sacré : la liberté. Heureusement, qu'il en restait quelques-uns pour faire les marches et faire appel à l'armée qui a arrêté les élections du deuxième tour qui allait nous mener vers la balkanisation.

Pr. Nadia Lallali (Yahia-chérif)

 " Quand il faut y aller, faut y aller  ",  disaient les braves
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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 06:31
Le burkini : un faux débat
​A force de présenter l’Islam comme un épouvantail et de faire l’amalgame entre le terrorisme et les croyants on finit de tomber dans ‘’l’islamophobie, soit la peur de l’Islam et de toute représentation qui pourrait le rappeler dans l’espace publique. C’est pourquoi, les laïques occidentaux ou plutôt spécialement Français ont peur du Burkini, le taxant de symbole de l’islamisme. Je comprends leurs réactions car le racisme est souvent une méconnaissance de la culture de l’autre. Mais ils semblent oublier que la démocratie : C’est d’abord le droit à la différence de toutes les cultures et de toutes les religions. Soit que l’on accepte tous les signes religieux, soit qu’on les rejette tous, sans exception car sinon cela devient de la discrimination 1. (Voir mon article ci-dessous). Ce n’est pas simple, car dans cet imbroglio il y a aussi la liberté individuelle. Qu’est- ce qui prime dans les principes universels ? Voilà toute la difficulté. C’est bien de défendre les valeurs républicaines, mais il faut encore pouvoir les hiérarchiser et voir celles qui sont déterminantes et surtout celles qui sont urgentes. Or, il me semble qu’essayer de trouver des solutions pour résoudre la crise seraient plus judicieux que de parler de tenue vestimentaire qui n’a rien à voir avec les actes effroyables de leurs auteurs ou la hausse du chômage. Je dirai même qu’il peut y avoir une étroite relation avec ce dernier car des personnes même en hidjeb qui choisissent de sortir consomment, des produits solaires de protection, des accessoires pour s’asseoir, des rafraîchissants, s’alimentent quand elles restent un moment et ça fait marcher le commerce.
Si cela peut rassurer, il faut savoir que pour les intégristes terroristes, les femmes ne sortent que pour des causes urgentes et non pour la farniente, il y a presque deux décennies maintenant en Algérie, même le droit de travailler, d’étudier nous étaient proscrits, par ceux qui nous voulaient le chaos, comme le G.I.A. ; à l’image de DAECH. Présentement, entre multiples raisons, certaines femmes le portent par pudeur devant leurs familles, proches ou entourages ou parce qu’elles sont plus à l’aise, voire en tant que lot de consolation, plutôt que de se priver de nager. Le burkini n’est pas la burqa et il n’a pas forcément une connotation idéologique car toutes ne le portent pas par conviction, loin s’en faut. C’est pourquoi, aujourd’hui dans les grandes villes, toutes les côtes font combles par des femmes qui portent le maillot de bains et d’autres le burkini et même certaines qui se lancent avec leurs propres tenues, tant l’envie de nager et d’eau fraîche les incitent à oublier qu’elles sont habillées. Il y a même une unique petite plage, réservée spécialement pour les femmes à Alger, mais l’accès est chèrement payé. Bref, la société des loisirs commencent à émerger car il y a quelques années le littoral n’était pas aussi bondé. Les familles commencent à goûter aux plaisirs partagés de la baignade et du sport. En plus de cela, l’Algérie en juillet et août 2016 s’est quasi- vidée de ses habitants pour aller prendre des vacances en Tunisie car notre infrastructure malgré qu’elle soit devenue vétuste; ne suffit plus, affichant des prix exorbitants, tant l’offre dépasse la demande. Alors pour un souci commercial, il me semble qu’il vaut mieux que les ‘’ musulmans’’ restent chez-eux, dans leurs pays respectifs que de devoir aller ailleurs pour des vacances, quand il y a le choix pour la saison. Sans perdre de vue aussi, que ‘’ l’habit ne fait pas toujours le moine’’. En dehors de l’anecdote, les investisseurs devraient envahir ce créneau.
Nadia Lallali Professeure des Universités en sciences sociales et écrivaine.

Réf 1. ‘’ Position sur le voile et la laïcité ‘’, article édité dans la Nouvelle République du 8/02/2004).

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 16:04

J’ai été abasourdie d’entendre les informations de vendredi,

Des Parisiens simplement assis ont été fauchés de leur vie,

Pour quel crime ? , sinon que par envie,

De ceux qui n’ont jamais rien compris,

Ils confondent l’Islam, l’idéologie avec la tyrannie,

Car ils n’ont rien retenu des principes de la démocratie.

Et encore moins du message religieux, voire coranique,

Qui exhorte de respecter son existence et celle d’autrui.

Ils veulent se faire passer pour des pieux,

Alors que ce ne sont que des envieux,

Des jeunes écervelés qui ont tout raté,

Et veulent se venger de ceux qui sont intégrés.

Nul n’est épargné par leur méfaits,

Car ils agissent avec lâcheté,

Sans discernement ils ont choisi de dégainer.

Pour conquérir l’humanité, qu’ils ne peuvent étrenner,

Tant ils sont diabolisés et insensés,

Ils ne peuvent infiniment se régénérer,

N’étant qu’une minorité de morveux dégénérés et déshumanisés,

Ils vont tôt ou tard , être neutralisés, comme des pestiférés.

Cela ne nous empêchera pas de nous promener,

Dans ce pays reconnu comme havre de paix,

Où les droits de l’homme sont préservés,

Et en tant que Franciliens, par la famille et les amis de toutes les nationalités.

Pr. Nadia Lallali

Alger, le 15 novembre 2015

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 18:20
Je n’avais pas voulu éditer ce billet avant le grand rassemblement de Paris, prévu le dimanche 11 janvier 2015, à la place de la République et afin de ne pas faire d’entraves aux bonnes initiatives et à la solidarité contre le terrorisme aveugle. C’est une bonne chose, car pour paraphraser notre ami, le sénateur Jean Pierre Chevènement : ‘’ L’heure était au sang froid et à la retenue nationale ! ‘’ .
Maintenant, je peux le dire : Je trouve qu’il lui a été fait trop d’honneur à la ligne de ce journal et pas assez pour les journalistes victimes des preneurs d’otages et ceux morts dans l’exercice de leurs fonctions ou pour la bonne cause : la liberté d’informer, de s'exprimer et de dire la vérité, comme ce fut le cas pour nos journalistes (200 victimes en Algérie durant la décennie rouge ) : une hécatombe et on se complaisait à brouiller les cartes par ‘’ le qui tue qui ? ‘’
D’autant, que la ligne de ce journal s'avère sur fond d’humour : raciste. Je ne parle pas des journalistes dans leur ensemble. CHARLIE HEBDO se permettait de critiquer les religions catholiques et musulmanes, sans respect et sans retenue mais il s'est bien gardé d'en faire autant pour la religion juive, puisque l'un des leurs, en l’occurrence Siné, l'un des caricaturistes a voulu lier le fascisme au sionisme et il s'est fait licencier muni-militari en juillet 2008, pour '' dessin antisémite''. Ne dit-on pas : ‘’ Notre liberté s’arrête là où commence celles des autres ? c’est aussi l'un des piliers de la démocratie ! En outre, on veut faire croire qu'il critiquait les extrémistes, c'est complètement faux car la caricature ne représente pas le vrai portrait du Prophète (QSSL). On dit de lui, que c’est un bel homme, brun, grand avec des traits réguliers et que les femmes se jalousaient. Vous avez vu avec quelle haine son image est dessinée, d'une façon hideuse et méchante ? Je suis sûre que la majorité silencieuse des musulmans se trouve choquée par cette représentation biaisée, relayée via les médias, à titre posthume, à la une de ce journal aujourd'hui. Faut-il rappeler qu'à l'époque il n'y avait pas d'appareils photos et c'est pourquoi je parle de calomnies, ça va plus loin que le mensonge et la diffamation. Ceci dit, rien ne justifie l'assassinat. Mais, jusqu'à en en faire un symbole, au point de faire venir des Présidents d'autres Nations dont certains ont à leur actif l'assassinat de milliers d'enfants innocents palestiniens, c'est vraiment exagéré ! Le trop est l'ennemi du bien.
Dr Nadia Lallali

Sociologue de formation

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  • : articles scientifiques, actualité, sociologie, politique, éducation, terrorisme
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  • Pr. Nadia Lallali
  • Professeure des Universités et enseignante à l'Université d'Alger depuis 1982
 A mon actif une double culture :
 Toute la scolarité effectuée en France y compris le certificat d'étude jusqu'au doctorat.
  • Professeure des Universités et enseignante à l'Université d'Alger depuis 1982 A mon actif une double culture : Toute la scolarité effectuée en France y compris le certificat d'étude jusqu'au doctorat.

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