On sait ce qu'on a, mais on ne sait pas ce qu'on aura. J'aurais préféré le brillant Jean Luc Mélenchon, mais je crois qu'il n'y a plus le choix : c'est entre la peste et le choléra et ce dernier se soigne. Je ne dis pas que Macron est la panacée, mais l'un des deux va être Président et il s'avère qu'il est le moins pire, eu égard du duel d'hier. il s' est montré serein et il sait où il va car son programme semble cohérent. Quant à Marie Le Pen elle cherche ses mots, avec un air méprisant et pompeux ; son projet est vide. Son seul programme est d'exclure les immigrés et ce qui est loin d'être la solution. Je reviens de Stirling, il n'y a pas d'étranger et peu d'habitants et pourtant il y a la crise. En ce qui concerne la monnaie, elle se mélange les pinceaux et on ne sait pas trop si elle va maintenir l'euro ou non puisqu'elle compte prendre son temps. De même pour la retraite à 60 ans qu'elle va proposer en fin de mandat !
Aucune voix ne doit se perdre car il y a un risque de faire porter l'autre. J'ai ma mère en France qui va devoir voter et elle attend par téléphone mon avis. Une décision doit être prise, cela ne sert à rien de faire l'autruche car l'abstention fait gagner l'autre; C'est exactement ce qui nous est arrivé en 1991 quand les démocrates se sont abstenus par leur silence et ont fait passer le FIS , le parti islamiste, pendant que leurs partisans faisaient du porte- à -porte: ils s'adressaient même aux personnes âgées en leur disant " votez FIS, votez 6 ". Le résultat, la plupart par la suite ont dû s’exiler ailleurs car il s'agissait de la perte de ce qu'il y a de plus sacré : la liberté. Heureusement, qu'il en restait quelques-uns pour faire les marches et faire appel à l'armée qui a arrêté les élections du deuxième tour qui allait nous mener vers la balkanisation.
Pr. Nadia Lallali (Yahia-chérif)
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