QUAND ON ASSISTE IMPUISSANT A UN GENOCIDE DES PALESTINIENS

Je m'étais allongée pour me reposer,

Mais ma muse est arrivée, devant tant d'atrocités accumulées,

Je ne fais que songer,

Aussi je dois coucher sur le papier mes pensées.

Par les informations des différentes contrées, je suis outrée de ce qui s'est passé.

Et surtout le poids des deux mesures de ceux qu'on croyait civilisés,

Hormis ceux qui sont bâillonnés et ne peuvent manifester,

Aussi, je dois me prononcer en faveur de la paix.

Je suis indignée et je ne peux pas faire autrement que de l'exprimer.

C'est quand je suis immobilisée, je passe en revue, ce que j'ai vu,

Des morts par millier, il y en a 7000 qui sont blessés

Et cela veut dire qu'ils sont peut-être estropiés.

Comment ne pas s'insurger ?

Quand des personnes sont poings et pieds liés, et déshumanisées,

Ils ne peuvent même pas se sauver.

Ils vivent l'enfer sur leur propre terre, depuis tant d'années qu'ils sont rationnés,

l’électricité est coupée, l'eau leur  est volée,

De leurs maisons ils sont extradés et par-dessus tout,

 Le ciel peut à tout moment, leur tomber dessus

Ils sont tous logés à la même enseigne, les soldats et les enfants,

Un traitement pire que des bestiaux,

Ils n'ont pas choisi pourtant  d'être Palestinien,

Ce sont des victimes collatérales, par l'orgueil de leurs bourreaux.

Cela fait des années qu'ils sont marginalisés et maltraités,

Il suffit que l'un d'eux jette un caillou pour protester,

Ils reçoivent collectivement une réponse inappropriée et démesurée,

Par des bombes à neutron prohibées.

Mais les gouvernements occidentaux sont restés sourds à leurs maux,

Car implicitement ils approuvent   la déportation

Et se joignent à l'unisson avec le colon

Et maintenant le peuple paye un lourd châtiment,

Et je crains que le pire soit encore à venir.

Oui, je condamne la violence sur les civils d’où qu’elle vienne,

Même si elle est issue d’enfants d’une autre ethnie d’un Etat terroriste et raciste,

Mais on ne règle pas la violence par plus de violence, en détruisant tout un pays.

Car l’herbe coupée la racine demeure

Et il y aura toujours sur le chemin du tortionnaire,

Leurs enfants de demain et non d’hier.

Nadia LALLALI,

Sociologue de formation et écrivaine

Alger, le vendredi 13 octobre 2023 (écrit en une heure, après six jours de bombardement intensif par le colonisateur sioniste).